Le parcours de Jonathan à commencé en 2003 chez Jean François Andrieux
par un stage de découverte. Ce stage, a l époque de l adolescence (et de
la grande canicule..) fut un électrochoc et fut le premier d une longue
série de salariats, de stages au rocher goéland. Alain me forma en
2003, puis devenu un ami, c’est naturellement que je me suis tourné vers
lui pour m’épauler à la ferme.Puis, en 2007 après quelques
pérégrinations lointaines, quelques mois passèrent chez Annick et Jean
Yves Lebret à Treverien. Découverte forte d un lieu et de personnes
engagés dans une agriculture biologique exigeante.
Le temps passe et la décision fut prise de choisir ce métier de paysan
en étant au Brésil, bénévole à Bona Espero. Choisir et suivre une
formation théorique, le BPREA au Rheu et confrontant théorie et
pratique, en 2009- 2010 au Jardin du Dragon Vert en Ariège chez Josianne
Delattre et -feu- François Mazué pour qui j’ai une pensée toute
particulière.
De retour plus tardivement en Bretagne en passant par l Amérique du sud
et la Drôme, je choisis de m installer en 2012 à Plédéliac en étant
passé par le parcours à l installation et notamment un stage de 2 mois
au Gaec des Salines chez Antoine Cabaret et Xavier Dubée.
Nominativement le Jardin de la Perrière existe depuis novembre 2012
suite à la reprise du Potager de Solenn crée en 2007 par Solenn Bécel
sur les terres de Guy Lesné à
Plédéliac.
L’agriculture paysanne que nous pratiquons est une agriculture
éthique car biologique, certifiée, et cherchant à aller plus loin que la
technique.
Ma conviction étant que l’agriculture biologique intègre des aspects
sociaux notamment celui de l’emploi et de la rémunération. Depuis 2012,
le travail étant important, Alain Gilfort travaille à la ferme, Il a
travaillé sur la ferme d’abord à temps partiel puis, depuis cette année,
à plein temps. Olivier est présent sur le stand, en plus de stagiaires
et d’aides ponctuelles.
C’est dans cette optique, cette conception d’une bio éthique que la
ferme dispose de la mention Nature et Progrès depuis 2014. En effet pour
nous l’agriculture biologique se doit de respecter les cycles naturels
de saison, Nature et progrès prend en compte l’impact potentiel sur la
nature (ce choix s »illustre par exemple sur le choix que la ferme a
prit de se fournir à énercoop pour l’électricité) et tant à le minorer
notamment sur les ressources faiblement renouvelable, tout en réalisant
une production agricole de qualité.
Dans mon parcours, la rencontre avec des maraichers passionnés, que j ai
précédemment nommés, m’ont amenés à faire des choix de variétés dont le
goût prime sur le rendement (sans bien sur le négliger). En tant que
maraicher j’analyse le comportement aux champs de ces légumes
(résistance aux maladies, rendement etc), c’est un travail de sélection
agronomique, et cette sélection je la partage avec les chefs cuisiniers,
avec qui je travaille et bien sûr au marché de St Brieuc où toutes les
personnes habituées, et de passage, ramènent avec joie les commentaires
et plaisirs gustatifs qu’elles ont rencontrés avec les légumes. Je pense
aux passionnés de haricots, de mesclun…
Notre démarche au delà de la technique s’attache dans le choix de
cultivars diversifiés afin ce que ceux ci soient :
Adaptés au terroir breton, et « suffisamment » agronomiquement productif
afin ce que nous puissions délivrer des légumes qui nous permettent de
vivre de notre métier, accessible au plus grand nombre et, qu’ils soient
d’un intérêt gustatif évident.